CONFÉRENCE DE LA RELÈVE – TERRAINS NUMÉRIQUE | 2 décembre

Vendredi 2 décembre | 10h00 à 12h00

Intervenant.e.s :
Mahdi Bali, étudiant à la maîtrise en technologie de l’information, UQAM
Pauline Rudaz, étudiante à la maîtrise en sciences de la communication, Université de Montréal 

Activité en ligne exclusivement

TITRE : L’impact sur la confiance de l’utilisation des blockchains privées dans les chaînes d’approvisionnement alimentaires: Le cas du groupe CHO et de la blockchain Food Trust. 

Mahdi Bali est étudiant à la maitrise en technologies de l’information à l’UQAM. Il s’intéresse aux nouvelles technologies ainsi qu’à leur relation avec les phénomènes philosophiques et sociopolitiques controversés qui façonnent les liens interindividuels et les relations économiques.

Résumé : Dans un climat d’incertitude accentué par la mondialisation des échanges et la globalisation des transactions, la confiance envers l’environnement socio-économique s’est considérablement effritée au cours des dernières années. La tendance est d’autant plus marquée dans les chaînes d’approvisionnement alimentaire en raison de leur caractère transfrontalier et des disparités réglementaires, culturelles, technologiques et informationnelles entre les différentes parties prenantes. Cette recherche explore l’ajout de l’autorité algorithmique, via le recours à la technologie des blockchains, dans l’équation de la confiance sociale et en investigue la portée institutionnelle et les retombées inter-organisationnelles. Elle repose sur une étude de cas réalisée sur le groupe CHO, l’un des plus grands opérateurs d’huile d’olive conditionnée au monde, et la blockchain Food Trust. La collecte des données a consisté en une analyse documentaire et des entrevues semi-dirigées avec une dizaine de responsables au siège social de l’organisation en Tunisie, ainsi que dans ses filiales nord-américaine et française.

TITRE : Entre utilité et risques d’atteinte à la vie privée : pratiques, préoccupations et enjeux concernant les applications de suivi du cycle menstruel

Pauline Rudaz termine une maîtrise en sciences de la communication à l’Université de Montréal. Elle s’intéresse aux enjeux et aux impacts sociopolitiques des plateformes numériques, à la gouvernance d’internet et aux valeurs qui y sont véhiculées. Elle est membre du Laboratoire sur les droits en ligne et les technologies alternatives (lab-delta).

Résumé : De plus en plus populaires, les outils numériques de suivi du cycle menstruel permettent, entre autres, de garder des traces des cycles menstruels et de rapporter une variété de symptômes. Cependant, certaines de ces applications partagent les données de leurs usager.ère.s avec des tiers. En les utilisant, les usager.ère.s doivent donc composer avec deux éléments en tension : d’un côté, l’utilité de ces applications, et de l’autre, les risques d’atteinte à leur vie privée, à travers l’usage de leurs données. Basée sur des entrevues semi-dirigées collectives et des focus groups avec des usager.ère.s d’une application de suivi menstruel, cette recherche met en évidence les différentes manières dont celles-ci font face à cette tension et relève différents enjeux féministes autour de l’usage et de la conception des applications de suivi menstruel. 

Ce contenu a été mis à jour le 5 décembre 2022 à 16 h 27 min.