Conférence-débat : La figure de l’usager ordinaire, éléments théoriques et méthodologiques
23 janvier 2015 • 9h30 23 janvier 2015 • 12h30
J-2615
23 janvier 2015 – Dans le cadre de notre série de conférences sur les « Nouvelles perspectives sur les usages« , Élodie Crespel, doctorante en communication à l’Université de Montréal, a permis de mettre en perspective la figure de l’usager ordinaire par une approche théorique et méthodologique de ce concept.
Intervenante
Doctorante en communication à l’Université de Montréal, Élodie Crespel s’intéresse aux significations sociales des échanges dans les médias sociaux en articulant la sociologie des sciences et des techniques (Science and Technology Studies, STS) et les études en communication. Ses domaines de recherche et champs d’intérêts couvrent le Web participatif et ses usages ainsi que les innovations méthodologiques dans l’étude des pratiques en ligne. Elle est membre du Laboratoire de communication médiatisée par ordinateur (LabCMO) et du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST).
Résumé
L’usager ordinaire des dispositifs de communication ne se définit pas par ses caractéristiques sociodémographiques (âge, genre, éducation, emploi…) mais par ses usages et ses pratiques. Les outils de communication étant devenus indissociables des activités quotidiennes, comprendre l’usager ordinaire revient à comprendre son quotidien. En s’inspirant des travaux d’Henri Lefebvre et de Michel de Certeau, le quotidien, concept clé qui recouvre les processus à travers lesquels les individus font sens de leur vie, permet d’envisager la figure de l’usager ordinaire dans toute sa profondeur théorique. Mais l’étude du quotidien soulève aussi des défis et contraintes méthodologiques, car il est mobile, fluide et multiple.
Ce contenu a été mis à jour le 10 septembre 2018 à 22 h 56 min.
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